Comment j’aborde le français au collège

Suite à un échange sur Facebook, je me suis dit qu’il serait peut-être intéressant de détailler un peu notre façon de faire.

Pour rappel, Miss C a fait tout son collège en ief, Mr N est en 3ᵉ et Miss M en 5ᵉ.

L’étude de la langue

Je ne fais pas d’impasse sur ceci, écrire sans faute est primordial et avec la dysorthographie de Mr N (et la mienne) , j’ose vous dire que ce n’est pas gagné (^-^).

Cependant, mes enfants ne sont pas destinés à devenir grammairiens non plus donc quand cela devient trop « pompeux », ça dégage ! Aucune pitié pour ça. Durant de nombreuses années, n’ayant jamais rien compris à ce qu’on essayait de m’inculquer de force, à coup de grandes phrases bien compliquées, j’ai cru que moi-même j’étais stupide. Puis j’ai découvert que non, si on m’avait parlé avec des mots simples, j’aurai été en mesure de comprendre. Qu’avant d’être attribut du sujet ou épithète ce sont simplement des adjectifs et que ceux-ci s’accordent en genre et en nombre avec le nom, par exemple.

Donc voilà, nous travaillons l’étude de la langue, afin que les enfants maitrisent les différentes règles et exceptions de notre langue, l’orthographe et la conjugaison. Maintenant, quand 3 pédagogues, ont envie de s’exprimer en termes « ultra compliqués » pour expliquer une chose basique et simple, je coupe à travers et je n’ai aucun scrupule à le faire !

Les dictées

J’en fais faire une tous les 15 jours environ, car ce n’est qu’un exercice d’application. Dictée que je ne « prépare » pas à l’avance, à la limite ils lisent le texte juste avant, le but est de faire fonctionner ses neurones, d’accorder, conjuguer et orthographier un texte qui n’est pas de nous, c’est tout.

Les rédactions

J’ai essayé, Miss C a toujours  fait un blocage là-dessus et n’a quasiment jamais réussi à produire plus de quelques lignes.

Mr N, quant à lui, est capable de s’exprimer à l’écrit, et peut facilement remplir des pages, mais sa dysorthographie complexifie un peu la chose et à raison d’une faute par mot, j’ai facilement les yeux qui saignent à corriger, d’ailleurs je m’y prends généralement à trois fois sinon ça fait trop mal.

Miss M, pffff, ça la saoule clairement, les sujets ne l’inspirent  pas.

Après avoir discuté  avec la fille d’une amie,  qui m’avait avoué avoir dû faire 3 rédactions durant son année de 4ᵉ, j’avoue que j’ai relativisé. Mais l’espoir fait vivre, alors je continue d’en proposer, un jour peut-être que ça fonctionnera …

La littérature

Je fais lire des œuvres intégrales à mes enfants suivant les chapitres des manuels, parce que lire un extrait,   même de 70 lignes, ne représente pas un genre et encore moins ne permet d’identifier le genre de cette  œuvre.

Prenez un extrait d’Agatha Christie, sur la description d’une pièce  par exemple, on pourrait très bien le classer dans le type récit descriptif alors que c’est un roman policier. Étudier la littérature par morceaux/extraits, revient à s’informer sur l’actualité simplement en lisant les gros titres accrocheurs des journaux : ça ne suffit pas !

Donc une œuvre intégrale et s’ils le veulent : les extraits du manuel, des fois qu’ils trouvent un intérêt pour l’un d’eux et veulent lire la suite ?

Il en va de même avec les questions sous ces extraits : inutiles !!!

Trouver une réponse sur 30 lignes c’est assez simple,  j’avais d’ailleurs exposé mon avis à un inspecteur durant un contrôle, et il avait abondé dans mon sens.

Je prends toujours des manuels avec une synthèse, que je fais lire aux enfants, cela reprend les caractéristiques d’un genre et ça sert de cours ! Pour la 5ᵉ, j’utilise celui-ci, que j’apprécie beaucoup pour la diversité des styles présentés Français en séquences 5e.

Les autres de la collection

 

 

Objectif conjugaison (cm1)

Les éditions Gai Savoir - Français

Notre précédente année a été mouvementée et très très perturbée, je l’avoue volontiers. Cependant j’ai tenu à ce que les enfants travaillent et s’instruisent, plus pour leur fournir des repères qu’autre chose.

De ce fait avec Miss K, il y a des notions en ce2 qu’on a survolé, voir carrément laissé de côté. D’une part parce que JE n’étais pas forcément apte moi-même, d’autre part, parce que ma fille à la particularité d’être facilement qualifiée d’extraterrestre par les gens qui la rencontre. Dans les apprentissages, parfois ça peut être compliqué, autant pour elle que pour moi.

Mais depuis que nous avons commencé son instruction, j’ai aussi constaté qu’il fallait lui faire confiance, extraordinairement elle peut buter sur une notion et la passer allégrement quelques mois plus tard sans que vous n’ayez rien de plus entre temps !!!

J’aime à imaginer son cerveau comme mature (

elle y arrive) et non mature (elle bute), afin de voir si je lui propose ou non un chapitre, une matière, etc …

Voilà, donc la conjugaison en ce2, heu, elle maitrise bien les 3 groupes, connait les terminaisons du 1er groupe au présent (à réactiver lol) mais après ça se gâte un peu quand même. Je ne m’inquiète pas énormément à ce stade, mais si je ne veux pas m’arracher les cheveux en cours d’année, je dois faire attention.

De plus  nous utilisons le manuel d’étude de la langue (librairie des écoles) et que je sais très bien que cette édition aborde la conjugaison en fin d’année. Ce qui me convient très bien, parce que j’aurai le temps de revoir les bases avant d’entreprendre la partie conjugaison de cm1.

J’ai donc décidé d’imprimer des fiches en plus pour qu’elle s’exerce :

  • Un dossier de Cenicienta
  • Donner du sens à la conjugaison – 4e année (édition Gai savoir)  – Lien vers l’e-shop de l’éditeur, fichier numérique)
    Vous trouverez un extrait ici.

Ces fiches sont bien car elle écrit directement dessus, remplit juste les trous, ça la fatigue moins, parce que moi mon but c’est qu’elle améliore sa conjugaison, pas qu’elle améliore son écriture.

Bescherelle Collège

Édition : Hatier

Bescherelle Français collège (6, 5e, 4e, 3e): grammaire, orthographe, conjugaison, vocabulaire….

 

 

 

Chaque semaine , je fais mes courses dans un petit supermarché , l’offre culturelle y est donc peu développée , heureusement pour moi d’ailleurs sinon j’achèterai encore plus de livres !

Pour cause de rentrée des classes (oui y a comme un décalage avec les dates) et surtout de promo , le rayon « rentrée » à fait son apparition . Et comme je ne peux pas résister , j’y suis allée …

J’ai craqué , entre autre mais ça , vous le constaterez dans les prochains jours, sur ce Bescherelle de français pour le collège . J’avais déjà un livre de ce genre (voir ici )

J’ai beaucoup aimé la répartition des chapitres  et la quantité de notions traitées . Des résumés courts, simples et précis de tout ce qu’il faut connaître en français . Ce livre s’adresse donc principalement à Miss C (pour sa 3ème)  ,afin de revoir vite fait une notion (revoir , pas découvrir, ce livre est loin d’être un support d’apprentissage )

  • Grammaire : 190 notions présentées
  • orthographe : 80 notions présentées
  • conjugaison : 148 notions présentées et 18 verbes
  • vocabulaire :  35 notions présentées *
  • Littérature et image :  91 notions présentées *
  • un lexique/annexes à la fin

* Ce sont des deux chapitres qui m’ont le plus intéressée dans cet ouvrage .  Le vocabulaire me semble parfaitement compléter Le Nathan Collège que je possède, et la partie littérature encore plus , car n’y elle est pas traitée .

Pour comparer grossièrement :

Le Nathan  : 283 pages de français et 107 pages de verbes conjugués = 390 pages – papier glacé
Le Bescherelle :  427 pages de français 18 pages de verbes conjugués= 445 pages – papier normal (lol)

Le Nathan est donc top pour la conjugaison essentiellement et il restera donc sur le bureau de Mr N .